Céréales Les céréales dans le rouge sur le marché européen
Les prix du blé et du maïs étaient en baisse ce lundi 31 janvier 2022 après-midi sur Euronext, malgré le facteur de soutien lié aux tensions en Ukraine.
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Le cours du blé est sensible à l’évolution de la crise entre la Russie et l’Ukraine, deux gros exportateurs, avec en toile de fond une inquiétude tenace sur la perturbation des approvisionnements en cas d’aggravation du conflit.
La céréale trouvait aussi du soutien dans le temps sec en Afrique du Nord et dans les grandes plaines productrices de blé d’hiver aux États-Unis, relevait le cabinet Agritel. De même, le cours du maïs — comme du soja — profitait d’une météo défavorable au Brésil et en Argentine, où un temps sec pourrait durer encore plusieurs jours. À la Bourse de Chicago vendredi, le maïs a atteint son plus haut niveau en sept mois.
Offre soutenue dans l’hémisphère Sud
Toutefois, les observateurs relevaient une demande mondiale soutenue, tout autant que l’offre, avec des productions de blé robustes en provenance notamment de l’Australie et de l’Amérique latine.
Sur la scène internationale, l’Égypte a acheté 420 000 tonnes de blé originaire du bassin de la mer Noire. La France était pénalisée par le différentiel des coûts de fret, alors qu’elle était compétitive, selon Agritel. Dans le détail, la commande égyptienne porte sur 180 000 tonnes de blé ukrainien, 120 000 tonnes de blé roumain et autant de blé russe, indique le cabinet Inter-Courtage, qui souligne que les taxes à l’exportation russes ont baissé pour le blé (95,9 dollars la tonne) et pour le maïs (49,2 dollars la tonne).
Pau avant 17h35 sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 5,75 euros, à 273,00 euros, sur l’échéance de mars et de mai à 271,50 euros.
La tonne de maïs perdait, quant à elle, 3,00 euros sur l’échéance de mars, à 254,25 euros, et 2,00 euros sur celle de juin, à 254,00 euros.
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